J’ai testé pour vous : donner mon sang, à Mende, pour la toute première fois

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  • Le don du sang s’est déroulé à l’Antirouille, à Mende.
    Le don du sang s’est déroulé à l’Antirouille, à Mende. MIDI LIBRE - Célian Guignard
Publié le , mis à jour
Anaïs Da Silva

Ce jeudi 18 avril 2024, le Dr Isabelle Paradis, responsable des collectes, et des infirmiers de Lozère et d’Aveyron étaient mobilisés à l’Antirouille. L’occasion, pour moi, à 22 ans, de donner pour la première fois.

Il est 15 h 20. Un peu stressée, comme pour toutes les nouvelles expériences. Cependant, je sais que c’est un beau geste qui peut sauver des vies. Arrivée place du Foirail, devant l’Antirouille, à Mende, un panneau indique le don du sang.

15 h 26. Nous sommes trois à patienter à l’accueil. Après quelques instants, un homme avec une blouse blanche arrive : "Bonjour, je vais vous demander d’aller vous laver les mains."

Une fois devant lui, il me demande quelques informations : nom, prénom, date de naissance. N’étant pas dans la base de données car, oui, c’est ma première fois, une pièce d’identité m’est demandée. Après quelques échanges, je prends un formulaire à remplir, une feuille approuvant mon consentement et une bouteille d’eau de 50 cl.

C’est à 54 questions d’ordre médical qu’il faut répondre. Êtes-vous vaccinée contre l’hépatite B ? Vous sentez-vous en forme pour donner ? Avez-vous voyagé au moins une fois dans votre vie hors du continent européen ? À chaque fois, trois réponses au choix : oui ; non ; je ne sais pas. Autour de moi, une dizaine de personnes attendent leur tour. Je n’ai pas pris rendez-vous. Je patiente donc en suivant l’ordre de passage.

480 ml prélevés en six à douze minutes

16 h 14. Je suis invitée à rentrer dans le bureau du Dr Isabelle Paradis, responsable des collectes en Lozère. Après quelques questions, elle prend ma tension, puis m’explique les formalités : "Au vu de voir taille et de votre poids, une infirmière prélèvera 480 ml de sang et un tube qui partira pour des analyses."

16 h 20. Je suis prise en charge par une infirmière du nord Lozère. "Premier test une petite piqûre à l’annulaire pour vérifier votre hémoglobine. Il faut être à 12 g/dl minimum." Après une seconde prise, "vous êtes à 12,3. C’est bon."

Puis, il lui faut quelques minutes pour trouver la veine à piquer. "Ça arrive plus souvent que l’on ne croit", explique l’infirmière. C’est avec un garrot plus serré qu’elle plante l’aiguille dans mon bras tout en me rassurant. Certes, la sensation n’est pas des plus agréables mais, lors du prélèvement, je ne ressens aucune douleur.

"Un seul don peut sauver trois vies"

L’accueil est chaleureux. Les infirmières lozériennes et aveyronnaises sont agréables et attentionnées. "N’oubliez pas, après la prise de sang, il faudra surtout boire de l’eau en grande quantité. Minimum trois fois la quantité prélevée. Ne pas faire de sport pendant 24 heures et ne pas fumer dans les deux heures qui suivent."

16 h 45. Lors de la surveillance du donateur, d’une dizaine de minutes, une petite collation est offerte.

16 h 55. Je ressors. Un seul don peut sauver trois vies. Ça vaut bien un petit sacrifice.

La prochaine collecte de sang à Mende aura lieu les lundi 24, mardi 25 et jeudi 27 juin, de 13 h à 18 h 30.
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