Sciences Po : "Il n’y aura jamais de droit au blocage", la promesse de Gabriel Attal après une mobilisation propalestinienne tendue

  • Gabriel Attal a promis de "maintenir une vigilance absolue […] sur le respect des valeurs de la République et de la loi".
    Gabriel Attal a promis de "maintenir une vigilance absolue […] sur le respect des valeurs de la République et de la loi". montage midi libre - MAXPPP
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MIDI LIBRE avec AFP

Les étudiants ont finalement levé, vendredi soir, le blocus du campus de Sciences Po. La direction de l’école a confirmé qu’un accord avait été trouvé avec les manifestants pro-palestiniens. Ce samedi 27 avril 2024, le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé qu’il "n’y aura jamais de droit" au blocage dans les universités.

Au lendemain d’une mobilisation propalestinienne tendue à Sciences Po, conclue par un accord entre manifestants et direction, le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé ce samedi 27 avril 2024 qu’il "n’y aura jamais de droit au blocage" dans les universités.

"Il n’y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l’action d’une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et nos enseignants", a déclaré Gabriel Attal lors d’un déplacement à Pirou, dans la Manche.

"Choquant et navrant"

Le Premier ministre a déploré "le spectacle navrant et choquant" du blocage et de l’occupation partielle de l’établissement parisien par des manifestants propalestiniens vendredi, qui a tourné au face à face tendu avec d’autres manifestants pro-Israël.

La situation s’est cependant apaisée dans la soirée, après que la direction a annoncé la suspension de procédures disciplinaires et l’organisation et la tenue d’une réunion publique ouverte "à toutes les communautés de Sciences Po". Les étudiants se seraient engagés, eux, à ne plus perturber les cours.

Tension

La tension s’était accentuée vendredi dans l’après-midi, avec l’arrivée d’une cinquantaine de manifestants pro-Israël criant notamment "Libérez Sciences Po" ou "Libérez Gaza du Hamas".

Les étudiants po-Palestine, portant pour certains des keffiehs, avaient, eux, reçu dans la journée le soutien d’élus LFI, notamment celui de Jean-Luc Mélenchon.

"Je ne l’accepterai pas"

"Pour qu’il y ait du débat il faut que les règles soit respectées, que le respect des positions des uns et des autres soit permanent, ce n’est pas ce qu’on a vu hier", a estimé Gabriel Attal, accusant "une minorité agitée par des forces politiques notamment La France Insoumise (de) chercher à perturber le fonctionnement de cette institution".

"Je ne l’accepterai pas", a-t-il ajouté, promettant de "maintenir une vigilance absolue […] sur le respect des valeurs de la République et de la loi".

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Les commentaires (20)
Anonyme189004 Il y a 8 jours Le 01/05/2024 à 15:15

ne nous leurrons pas c est macronnumero deux mais avec une enveloppe differente

fakir Il y a 12 jours Le 27/04/2024 à 21:46

Quand les pompiers qui manifestaient pour plus de moyens, (pourtant des gens qui sauvent les autres), le gouvernement à envoyé les CRS avec flashball et lacrymo, là, ils étaient où pour déloger une manif non autorisée ?

Chef_Chaudard Il y a 12 jours Le 27/04/2024 à 20:28

Ils ont levé le blocu le Vendredi soir? Sans blague? Qui pouvait croire que ces petits bourgeois allaient sacrifier leur "week end"?