Ancien de Midi Libre et parmi les membres fondateurs des Amis du musée Fabre de Montpellier, Robert Robertier nous a quittés

C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Robert Robertier, ancien cadre technique au siège de notre titre. Entré au Midi Libre en 1946, à 20 ans, quelques années après la création du journal, au sein du siège historique, rue d’Alger, à Montpellier, il fut tout d’abord typographe, linotypiste, secrétaire général du syndicat du livre, avant d’être promu cadre technique. À ce poste, il fut un élément crucial du passage de la fabrication « au plomb » du journal à celle au numérique, époque correspondant également avec le déménagement du siège de la rue d’Alger au Mas de Grille, à la fin entre 1979 et 1980. Formateur au début à ces nouvelles techniques au sein de l’atelier de composition, il fut ensuite responsable du service qualité, relecture qu’il avait créé, en étroite collaboration avec la rédaction en chef.

Membre fondateur des Amis du musée Fabre

En 1986, à sa retraite, il put se consacrer à sa passion : la culture. Féru d’art et curieux de sciences, il fut très actif dans le milieu associatif montpelliérain, et fut un des membres fondateurs, avec son épouse Claude, de l’Association Les Amis du Musée Fabre. Un accident cérébral en 2015 le priva ensuite de toutes activités. C’est à son domicile, entouré par les siens, dont son fils, Jean-Loup Robertier, ancien journaliste au sein du service des sports, qu’il s’est éteint, dans son sommeil, à l’âge de 97 ans dans la nuit de lundi à mardi.

Avec sa disparition, l’année où Midi libre fête ses 80 ans, c’est un peu de la mémoire du titre qui s’en est allée. Aussi à son fils, Jean-Loup, ainsi qu’à toute sa famille et ses proches, Midi Libre présente ses plus sincères condoléances.