Ambiance festive dans les bodegas de la feria d'Alès
Dès la tombée de la nuit, la féria se transforme en immense boîte de nuit pour les plus jeunes.
Dès 21 h, pour cette première soirée de féria qui a démarré ce mercredi 8 mai, le boulevard Louis-Blanc est noir de monde. Les DJ des bodégas commencent crescendo à mixer quelques tubes des années 2000, encourageant les plus déterminés à se lancer sur les pistes. Entre les groupes de jeunes venus profiter d’un apéro – longue durée – et les familles venues assister à la pégoulade et au concert, c’est une foule lente et dense qui bonde les rues.
"On voit des têtes qu’on n’a pas vues depuis longtemps !"
"Pas grave, pour ne pas se fatiguer à pousser dans la foule, on s’arrête dans tous les bars !" lance Margaux. Cette lycéenne est venue, comme chaque année, faire la feria entre amis. "Ici, on n’a pas les restrictions de boîte de nuit, on bouge, et on voit des têtes qu’on n’a pas vues depuis longtemps !"
Jusqu’à une heure du matin, les tireuses à bière et les spiritueux couleront à flots, un chant paillard différent sera entamé à chaque mètre. Et plus l’on s’enfonce sur le boulevard Louis-Blanc, direction la place Henri-Barbusse, plus la fête bat son plein. Les couleurs blanches et bleues, traditionnelles de la feria, sont apparentes. Les bises claquent. Les verres sont trinqués. "T’entend le bruit ? C’est ça, la vraie fête ! C’est bon ça !", lance l’un des clients d’une bodéga, girafe en main. La feria est officiellement lancée.
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