À Mèze, le domaine Félines Jourdan et ses vins se marient si bien avec les embruns marins
À la tête de domaine Félines Jourdan depuis près de 30 ans, à Mèze, Claude Jourdan met tout son amour dans l’élaboration de picpouls qui se marient très bien avec les fruits de mer. À déguster ce samedi 4 mai, aux halles de Sète.
Le Mourre Blanc, plus grand port conchylicole de Méditerranée, n’est qu’à trois cents mètres à vol d’oiseau. On pourrait le rejoindre en coupant à travers les vignes.
À Mèze, le mariage entre les picpoul-de-pinet du domaine Félines Jourdan et les fruits de mer est ici en circuit très court. S’il paraît que tous les vins de l’appellation pendant vers l’étang, ici, on a une preuve visuelle.
Au bord de la lagune de Thau, Claude Jourdan élabore avec amour des vins saluant la lagune de Thau aux soleils levant et couchant. Des vins naturellement caractéristiques de leur terroir, qui bénéficient des embruns marins et de leur fraîcheur. "Des picpouls assez mûrs, qui permettent d’avoir davantage de nez, de parfum et de rondeur, pas très acides et tendus, explique la vigneronne. Quand la chaleur se fait plus forte, les mouillères et les alizés rafraîchissent la vigne."
Voilà maintenant près de 39 ans que Claude Jourdan a repris les rênes du domaine. Mais la passion familiale pour les vins est bien plus ancienne. Félines-Jourdan a intégré le giron familial dès 1983, quand la mère et l’oncle de Claude ont racheté une petite partie d’un historique domaine séparé en quatre, dont Belle-Mare, le voisin immédiat. "Ma mère a vu l’AOC se construire et y a toujours cru".
Sur 96 hectares, dont 50 en picpoul
Depuis 1995, la vigneronne a elle aussi connu toutes les évolutions de l’appellation, du passage de Vin délimité de qualité supérieure (VDQS) en AOC coteaux-du-languedoc – picpoul (1985), puis en AOC picpoul-de-pinet en 2013 et enfin en AOP en 2017. Son domaine a lui aussi bien évolué. Après deux rachats, le domaine produit aujourd’hui du vin sur 96 hectares. "C’est le plus gros domaine familial en cave particulière de l’appellation", précise Claude Jourdan.
Mais le picpoul reste roi. Cinquante hectares du cépage piquepoul en produisent. Et deux cuvées en sont issues : la classique, idéale pour les fruits de mer et à l’apéritif, et Patience, dont la sélection parcellaire de raisins mûrs et un élevage sur lies fines six mois en cuve inox invite à s'aventurer vers un poisson grillé.
Et si vous voulez en savoir pus, rendez-vous samedi, à 11 h, aux halles de Sète.
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